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Swift-Tuttle

Un risque de collision avec Swift-Tuttle.

Les sources historiques et les observations contemporaines nous ont permis d'identifier environ quatre cent cinquante comètes dont l'orbite croise la nôtre. La plupart d'entre elles appartiennent à la famille des comètes à période longue. Elles ne sont toujours pas revenues nous menacer ni nous éviter. Parmi les comètes à période courte ou intermédiaire qui nous visitent régulièrement, une trentaine sont enfermées dans des trajectoires qui coupent celle de la Terre. Théoriquement, elles pourraient donc entrer en collision avec notre planète

La comète de Halley en fait partie. Idem pour celle de Swift-Tuttle, le «parent » de l'essaim météoritique des Perséides que la Terre traverse en juillet et août. Au dire des astronomes qui étudient la course de la comète de Swift-Tuttle, ce corps constitue un risque grave et imminent pour notre globe. Les simulations infor­matiques indiquent que sa route croise celle de la Terre lorsqu'il se dirige vers son périhélie et qu'il peut, dans certaines circonstances, s'approcher dangereusement de nous. On sait notamment qu'«on frôlerait la collision si la comète atteignait son périhélie fin juillet». C'est pourquoi un spécialiste a décrit la comète de Swift-Tuttle comme «l'objet connu le plus dangereux pour l'humanité». D'après les calculs, cette menace subsistera pendant au moins dix mille ou vingt mille ans ; ensuite, «son orbite se détériorera certainement, de sorte qu'elle tombera dans le Soleil ou qu'elle sera éjectée du système solaire, à condition qu'elle n'ait pas percuté la Terre avant»


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